Hélène Caussignac

Helene Caussignac

De l’érotisme… mais encore ? - 22/05/2016

On ne contrôle pas plus l’inspiration dans l’écriture que le flux constant d’évolution dans la vie. La mienne change au fil du temps et depuis un moment déjà, je n’écris plus vraiment dans un style défini, ou du moins, je ne parviens pas à faire rentrer mes écrits dans un genre existant (pas pratique pour publier sur Amazon puisqu'il faut en choisir un ;)) ). Difficile donc de répondre à la question que beaucoup de lecteurs me posent : « vous écrivez dans quel domaine ? ».
J’écris dans le domaine de la vie.
Parce que l’érotisme a le vent en poupe mais que tout ce que j’ai pu lire ne m’a pas vraiment transportée plus de quelques minutes. Parce que celui auquel se conforment beaucoup d’auteurs, par ailleurs très talentueux, est malheureusement, comme toute chose passée au grand public, plus commercial qu’imaginatif. Et relève plus souvent du sexe que de l’érotisme, sans qu’on puisse bien faire la différence.
J’aime l’érotisme en tant qu’art. Mais j’aime plus encore approfondir les choses. Et comprendre ce qui se joue d’humain dans la rencontre érotique. Aborder le côté cérébral trop souvent ignoré, la magie de la rencontre et les raisons qui créent ou pas cette magie.
Alors, j’écris des histoires où l’érotisme tient une part belle car il s’agit de rencontres de type « amoureuses » ou tout au moins sexuées. Mais où il permet, surtout, de passer derrière le rideau, dans les coulisses des motivations humaines, dans les raisons profondes de l’envie toujours renouvelée qu’on a, en tant qu’humain, de s’unir à un autre, différent de soi et pourtant aussi semblable.