Hélène Caussignac

Il n'y a pas de fin heureuse - 20/02/2017

Je songeais aujourd’hui, au cours d’une promenade au bord de mer, au concept de fin heureuse. Dans les romances, elle est – presque – incontournable et une grande partie du lectorat l’attend sans même se poser la moindre question dessus et, même s’il s’en défend, serait choqué par un manquement à cette sorte « d’obligation de résultat ». Mais pourquoi cela ? Au bout d’un moment de réflexion intense, une idée s’est détachée du lot.
Si on veut, on attend, on espère une fin heureuse à tout, c’est peut-être simplement parce qu’on est programmé pour chercher des certitudes...
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De l’érotisme… mais encore ? - 22/05/2016

On ne contrôle pas plus l’inspiration dans l’écriture que le flux constant d’évolution dans la vie. La mienne change au fil du temps et depuis un moment déjà, je n’écris plus vraiment dans un style défini, ou du moins, je ne parviens pas à faire rentrer mes écrits dans un genre existant (pas pratique pour publier sur Amazon puisqu'il faut en choisir un ;)) ).
Difficile donc de répondre à la question que beaucoup de lecteurs me posent : « vous écrivez dans quel domaine ? ».
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Les hommes sont plus fidèles que les femmes - 18/03/2016

J’adore l’humour ! La légèreté qu’il induit dans la communication est agréable, mais, cerise sur le gâteau, bien souvent, de grandes vérités se cachent derrière le ton de la plaisanterie. J’ai entendu dernièrement une blague très drôle qui, je trouve, reflète étonnamment bien la réalité humaine :
« Une femme c'est comme le Bluetooth, tant que tu es à ses cotés, elle reste connectée, mais si tu t'éloignes, elle va chercher d'autres périphériques. Par contre un homme c'est comme le wifi, plusieurs utilisatrices peuvent s'y connecter en même temps ! »
Jusque-là, si vous avez de l’humour, peut-être rigolez-vous.
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Secrets inavouables - 31/10/2015

Avec la publication de « Secrets inavouables » sur Amazon il y a quelques semaines, un certain nombre de personnes m’ont demandé si, après une pause de plus de trois ans, j’allais reprendre l’écriture de poches sentimentaux.
La réponse est non.
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50 shades, le film - 18/02/2015

J’ai vu avant-hier soir « 50 shades of Grey » au cinéma.
Quelqu’un que j’aime bien m’avait dit, la semaine dernière, quelque chose du genre : « Dis-moi que tu ne vas pas faire comme tout le monde et que tu vas boycotter ce navet rempli de clichés ! Tu ne vas pas aller le voir, rassure-moi ?? ». « Si. » avais-je répondu. Il avait été atterré. Pas moi, j’assume tout à fait.
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Écrire une scène d’amour – de sexe - 02/04/2014

Je préfère noter les deux appellations (amour et sexe), parce que certains ne jurent que par l’une et d’autres par l’autre. Pas de jaloux donc. Bref, de toute façon, les deux veulent dire la même chose, et j’ai cru comprendre que ça fait peur à certains auteurs – pas mal dirait-on.
Alors, bien sûr, je ne parle pas des spécialistes de l’érotisme, qui a le vent en poupe en ce moment. Ceux-là savent faire et n’ont pas peur (heureusement pour eux !).
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50 shades of Grey - 30/11/2012

Contrairement à la dernière fois, j’ai enfin lu le phénomène « 50 shades », et je constate encore une fois à quel point les professionnels de la critique peuvent êtres partiaux.
Il me semble que quoi qu’il y ait eu dans ce livre, quelque ait pu être son style d’écriture, que les scènes soient réellement hard ou au contraire, fleur bleue, les critiques se seraient déchainées. Parce que c’est un livre qui traite d’amour, d’érotisme, de sexe.
Ce qui est très drôle, c’est que d’une critique à l’autre, on a l’impression qu’on ne parle pas du même livre.
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Une fois n'est pas coutume, parlons littérature - 18/10/2012

... avec la sortie hier en France du best seller international "50 nuances de Grey".
Loin de moi l'idée de critiquer ce livre, je ne l'ai pas - encore - lu. Non, je réfléchis simplement à la manière dont ce phénomène est perçu par la critique.
Il parait que c'est un roman d'un nouveau genre, appelé "mommy porn" (littéralement porno pour mamans, un peu réducteur soit dit en passant, dommage pour celles qui n'ont pas d'enfant et qui auraient aimé le lire !), et la plupart des critiques le descendent en flèche.
Alors bien sûr, c'est à cause du SM, trop sulfureux pour la morale populaire. Mais pas uniquement, il me semble.
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